Ils nourrissent les enfants et les aînés de la commune ainsi que leurs collègues. Le travail des agents du service de restauration scolaire est l’un des plus importants dans la collectivité mais aussi l’un des plus difficiles.
Tout commence à 6h45. Pour les cinq agents du service, c’est l’heure où débute la production des repas. Entrée, plat principal, fromage, dessert : c’est un repas complet qui sera élaboré en trois heures… et parfois en plus de temps. « Pour réaliser un sauté de veau, on le cuit à basse température, à 80°C pendant la nuit afin d’économiser l’énergie », indique Philippe Antrilli, responsable du service. En tout, ce sont plus de 250 repas qui sont cuisinés chaque jour : 200 pour les écoliers de La Paix, 30 pour le portage de repas du CCAS et 25 pour les agents de la commune. Les 200 repas de La Fraternité sont livrés par une société extérieure.
A 10h, c’est le début du nettoyage de la cuisine qui durera 1h30. Si une partie des ustensiles est lavée en machine, pour les éléments les plus gros, la vaisselle se fait à la main. La cuisine est équipée d’une sauteuse, d’un four et d’une cellule de refroidissement de 20 niveaux.
Une course contre le temps
A 11h, c’est la pause déjeuner avant d’attaquer le service : les agents servent les plats de viandes et les sans viandes tandis que les enfants se servent tout seuls pour les autres plats. « Cela les responsabilise, ils sont plus autonomes et on constate moins de gaspillage », analyse Philippe. Et cela a une autre vertu : « Les enfants sont plus calmes lorsqu’ils se servent eux-mêmes », souligne Marie Le Texier, adjointe du service.
A 12h30 c’est la fin du service et le moment de faire le ménage et la vaisselle. Une opération qui dure 2h et qui est la plus épuisante de la journée. « La restauration c’est une course contre le temps, nous sommes en flux tendu constamment », résume Philippe qui évoque également les contraintes sanitaires et de manutention. « Mais si l’on n’aime pas cela, on ne peut pas faire ce métier. » Leur plus belle satisfaction ? Hormis celle de nourrir autant de monde, pour Marie c’est lorsqu’un plat satisfait les papilles et qu’on lui dit : « Marie, t’es la meilleure ! »
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